Une allégorie au combien inspirante !

Il y a plusieurs milliers d’années, la Chine avait pour dirigeant un dictateur cruel et égoïste. Ce fut lui qui ordonna la construction d’un mur de six mille miles autour du pays. Pour comprendre les mœurs de l’époque, il faut savoir que nombreux étaient ceux qui mouraient en travaillant à cette construction et leurs corps y étaient enterrés.

A cette époque vivait un vieux chinois qui n’avait au monde que deux choses auxquelles il tenait : son fils unique et son cheval. Mais un jour, la chance voulut que le cheval partit. En entendant cela, tous les aînés de la ville vinrent le consoler en disant : “quelle malchance que votre cheval soit parti ainsi”. Le vieil homme les regarda et dit : “comment pouvez-vous dire qu’il s’agit là de malchance ?”.

Plusieurs jours après, le cheval revint, suivi de six autres. La richesse de cet homme s’était accrue. En voyant cela, les aînés de la ville vinrent le voir à nouveau et dirent “quelle chance vous avez d’avoir maintenant sept chevaux”. Le vieil homme réfléchit un instant. Puis, il les regarda avant de répliquer “comment savez-vous que c’est de la chance?”.

L’après-midi, le fils unique de ce vieil homme décida de monter l’un des chevaux sauvages. Il tomba et se trouva paralysé. Les aînés se réunirent à nouveau et dirent “quelle malchance que votre fils soit tombé de cheval et ne puisse plus marcher”. Le vieil homme leur répondit de la même manière, disant “comment savez-vous que c’est de la malchance?”. Les aînés très perplexes partirent.

Le jour suivant, les hommes de l’empereur arrivèrent dans la ville. Ils avaient pour ordre d’enrôler tous les jeunes hommes valides pour construire à main nue l’horrible mur de six mille miles. Tous les jeunes gens de la ville furent pris excepté le fil du vieil homme. Quand cela arriva, les aînés de la ville étaient sûrs cette fois d’avoir compris la sagesse du vieil homme. Ils vinrent à nouveau vers lui et dirent : “quelle chance vous avez que votre fils n’ait pas été pris pour la construction du mur !”. A nouveau le vieil homme les regarda et dit “comment savez-vous qu’il s’agit là d’une chance ?”.

Cette fois les aînés étaient complètement perplexes. Ils partirent et tinrent conseil entre eux. Puis ils retournèrent vers le vieil homme et dirent : “nous nous sommes consultés et sommes d’accord sur le fait que vous êtes l’homme le plus sage de toute la Chine. Nous considérerions comme une grande chance de vous avoir comme chef à la tête de notre ville”. Le vieil homme leva les mains de désespoir et dit “comment savez-vous que cela serait une chance ? Je ne veux pas de ce travail !” et il partit.

Il se peut qu’il est été l’homme le plus chanceux de toute la Chine – car il connaissait le secret de la fortune.

Source : Astrologie karmique – V3 – Joie de vivre et Part de fortune de Martin Schulman. Cette allégorie a été transmise à l’auteur par le Dr Hae Sou.